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La mort du poète
Hommage à Pablo Neruda Peinture aux pigments 2000 1,74m x 1,05m
Quand j'ai découvert les "Désastres de la Guerre" (gravures) de Goya, j'ai compris ce que signifie être un artiste engagé : dire "J'ai vu cela" avec les moyens de l'art, et dire que l'art, c'est le contraire exact de l'horreur commise par l'humain contre l'humain. L'art, contraire de la barbarie, doit parfois aller contre, pour exorciser. Goya titrait l'une de ses gravures :"On ne peut regarder cela" - et il montrait cela. Parfois, on ne peut tenir qu'en hurlant. Hurler pour ne pas crever. J'ai fait trois tableaux qui hurlent : un tableau sur la purification ethnique en Bosnie, un tableau sur l'épouvantable guerre américaine contre l'Irak (trop violent pour être montré sur le site), et un tableau sur la violence au Proche-Orient. On se demande comment on sort vivant d'apprendre ce que l'homme fait à l'homme. Et on se surprend à survivre, à vivre quand même, grâce à l'art, entre autres. Ci-dessous, c'est la vieille histoire, toujours la même :le poète assassiné par la dictature. Mais au poète, il pousse des ailes.
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