Dans les Mains du Soleil a été accueilli favorablement à Ouest France, Muze, Grands Reportages, Globe Trotters Magazine, Nouvelles de l'Inde, Artistes magazine, Mémoire des Arts, Uniterre, Ushuaïa, Cosmopolitan, l'Alsace et sur le Web (voir ci-dessous)
OUEST FRANCE :
L'Inde au coeur
Le récit de voyage est un art délicat, qui nous vaut le meilleur et le pire. Le meilleur, on l'a ici avec l'album que l'écrivain et peintre Simon consacre à l'Inde, et plus particulièrement à la région du Rajasthan. Son récit est un modèle du genre, qui sait nous restituer à la fois l'âme et et la beauté de ce lointain pays, à travers mille et une sensations. Tout y est fidèlement retranscrit, la beauté et l'étrangeté des paysages, la force des couleurs, les caractéristiques des habitants, leur us et coutumes. Sensible, constamment aux aguets, Simon voit tout, saisit tout, l'essentiel, qui permet d'aller au fond des choses, comme l'anecdotique, qui donne son sel au voyage. Le tout est rehaussé par de magnifiques croquis d'une vérité et d'une profondeur qui impressionnnent. Recommandé."
UNITERRE
Parce que la langue de Simon est jubilatoire, parce que ses pages sont, toujours un peu plus, des kaléidoscopes de styles, d'effets et de supports mais que la peinture et la couleur chantent à chaque nouveau carnet un peu plus fort, parce que notre voyageur a l'oeil aiguisé par la fréquentation des peintres et des poètes et que son carnet a le grain, sans rides, de la maturité, disons, le relief du temps et de l'expérience, peut-être celle du voyage, de l'amour et de la paternité - allez savoir !- et que le récit est personnel sans être égotiste, plein de curiosités sans être documentaire, parce que la dédicace du livre va à tous "ceux qui n'ont pas de passeport", parce qu'il n'oublie pas les louanges à Ganesh, patron des écrivains et des écoliers, ni celles à sa compagne de voyage et d'amour, parce que la maquette et l'édition du livre sont particulièrement soignées et qu'il a taillé ses textes comme de petits tableaux, trouvant de la sorte un bel équilibre entre légèreté de sa plume et riches palettes de ses pinceaux, parce que les lents paysages désertiques, les brasiers de saris, les monts magiques de Pushkar semblent déborder d'immenses et généreuses pages ouvertes, et, tels des encens, envahir nos chambres de lecture, parce que Simon a la mansuétude de nous rappeller qu'une mendiante, d'un petit "signe fraternel" lui a signifié, tous, nous mendions...une chose ou une autre, parce qu'il nous parle de roses mais aussi de crasse avec le même inextinguible enthousiasme et parce qu'il qualifie les diarrhées d'initiatiques, pour mille et une raisons que je pourrais énumérer longtemps encore en une litanie de détails et de lignes fortes, ce carnet m'a tellement plu que je crois qu'il doit être lu et offert, comme un dithyrambe, une ode colorée, un bréviaire ou un chant d'amour.
Philippe Blasco (www.uniterre.com)
L'ALSACE
Pour son troisième voyage en Inde, l'écrivain et peintre Simon a choisi de partir, avec sa compagne, à la découverte du Rajasthan, la "terre des Seigneurs". L'aventure du couple en voyage se mêle alors à l'exploration de sites éblouissants : le Shekhavati et et ses demeures à fresques peintes ; Jaipur, la ville rose ; Pushkar et sa foire aux chameaux ; Jodhpur, la ville bleue... Toutes les planches ont été réalisées sur place avec des techniques variées (encres, gouaches, dessins, collages...). Le texte qui accompagne ce voyage intime, où se mêlent récit des splendeurs de l'Inde et peinture de la vie quotidienne, fait la part belle aux émotions. Mais l'auteur s'interroge aussi sur les grands problèmes du pays : surpopulation, pauvreté, place del af emme, violence de la route, etc.
Une remarquable critique du livre est à découvrir sur le site :
www.1001-livres.fr/dans-les-mains-du-soleil-carnet-de-voyage-amoureux-au-rajasthan.html
Extrait :"...L'auteur nous présente l'Inde comme un corps vivant, exsudant, bruyant, crasseux et lumineux. Il la regarde à travers ses formes, la silhouette gracile d'une mendiante, à travers ses sons et ses couleurs, la cacophonie des camionettes bariolées, à travers son goût aussi, celui du lassi, "qu'on boit ici dans des gobelets de terre cuite rouge, ce qui suscite à la bordure des lèvres à l'instant de les boire une sensation exquise : sur le râpeux de la terre cuite s'invite l'onctuosité du yaourt, un gobelet qu'on brise aussitôt l'avoir vidé."
Simon s'exprime dans un langage riche, personnel et fortement imagé. Le voyageur écrit et se dévoile très humain, avec ses forces et ses faiblesses. La poésie des mots, leurs résonnances, leurs significations multiples et leurs sonorités s'accordent avec la peinture, dessins et collages. Simon peint et dessine. Un trait d'encre noire cerne les contours des personnages, gamins des rues, marchands, chauffeurs, errants. Les couleurs de l'aquarelle ou de la gouache leur confèrent vie et mouvement. Il y a ces dunes du désert de Khuri, rondes-bosses jaunes et violettes sous la nuit. Parfois il reproduit les fresques anciennes des murs décrépits. Simon ramasse, assemble, colle aussi. Ici un bout de billet d'avion, là un bout de tulle brodée. Une vraie plume et une vraie queue d'âne tressée. Beaucoup de timbres et de coupures de journaux. Des cartes de visite et des cartes géographiques. Une miniature de paon, un couple bollywoodien, et Ganesh sur sa souris. En somme, une accumulation de tout et de petits riens.
Des textes, des dessins, des peintures, des petits morceaux et quelques photographies inspirent au lecteur le souffle même de l'Inde, sa réalité et son imaginaire et composent un magnifique carnet de voyage. Le texte et l'image offrent aussi des perspectives et des visées propres, mais au final se complètent et s'entremêlent à merveille.
"Nous rentrons à la maison avec l'Inde au coeur, avec l'Inde au corps, nous rentrons en Europe avec l'Inde en nous, entre nous, l'Inde en partage, l'Inde à partager désormais..."
Anne Lienard.
CACHAN MUNICIPAL
Simon n'a pas attendu la mode du carnet de voyage pour s'y essayer. Voilà trente ans qu'il y excelle. Il y a dix ans, à partir du moment où le navigateur Titouan Lamazou a pris ses pinceaux, ce genre a fait un tabac en France. Depuis cette année, c'est fini. Quels noms retient-on aujourd'hui ? Ceux d'une poignée d'artistes - ils se comptent sur les doigts d'une seule main - dont le talent les place au-dessus des courants mouvants de l'édition. Simon en fait partie. Dans les mains du soleil en est la preuve. "Ce livre est un carnet de voyage amoureux adressé à une femme et à un pays." : pendant un mois, il y a trois ans, Simon a sillonné l'Inde avec son épouse qui est Chinoise : deux mondes antagonistes se sont ainsi rencontrés, deux mondes qui sont aussi ses deux passions. La rencontre a pleinement fonctionné. (...)
Sabine de Jacquelot.