|
|
Li Bai (3)
Li Bai Huile sur toile (2010) 72 x 50 cm Collection Particulière (Fontenay aux Roses) |
|
Buvant seul sous la lune
au troisième mois, dans la cité de Hsien yang, des myriades de fleurs au jour, comme un brocart, qui pourrait, au printemps, rester seul et triste ? face à cela il faut sans hésiter boire pauvreté ou prospérité, vie longue ou vie courte, la création éternelle les prodigue une coupe égalise la vie et la mort inutile donc de distinguer entre les dix mille choses ivre je perds notion du ciel et de la terre appuyé sur l'oreiller solitaire, ma conscience s'amenuise je ne sais plus où est mon corps ma joie est alors à son apogée.
Poème de Li Bai (traduit par Cheng Wing Fun et Hervé Collet, éditions Moundarren) |
|
|
|
Haut de page | Plan du site |
|